Hôtel du grand cerf - Franz Bartelt
Si c'est pas trop vous demander, monsieur, j'aimerais changer de grain. Je suis sur ce grain-là depuis trois heures, au moins. Dieu qui voit tout doit se dire que je traîne toujours sur le même bout de chapelet. Remarquez, je me dis que la paralysie est aussi une œuvre divine. Y a pas de raison, puisque tout est divin. Votre présence ici est aussi une œuvre divine. Et si Dieu a dirigé vos pas jusqu'à moi, c'est probablement qu'il veut me faire penser à changer de gain. Il me teste. (p. 134)
Nicolas Tèque, un journaliste parisien, est envoyé par un ami cinéaste dans un petit village des Ardennes belges pour faire la lumière sur la mort de Rosa Gulingen, une star de cinéma, survenue une cinquantaine d'années plus tôt. A peine arrivé, c'est le branle-bas de combat: Brice, l'idiot du village a été assassiné, bientôt suivi par le douanier, et Anne-Sophie, la fille de la tenancière de l'Hôtel du grand cerf, a disparu. L'imposant inspecteur Vertigo Kulbertus, qui est à quinze jours de la retraite, mène l'enquête et s'installe à l'hôtel, là même où Rosa a été assassinée - ou se serait suicidée, selon les versions.
Je dois bien avouer que, malgré de nombreux passages très réussis qui mêlent pince-sans-rire, sarcasme et d'indéniables qualités littéraires à l'image de l'extrait ci-dessus, par rapport aux nombreux billets enthousiastes lus sur les blogs, je suis assez déçue par ce roman. Principalement, je crois, parce que plusieurs soulignaient son humour et les nombreuses situations cocasses. Certes, dans le rayon de l'absurde, Franz Bartelt en connaît un rayon et met parfaitement en scène ses scènes pour le moins parfois surréalistes. Mais peut-être qu'à trop vouloir en faire, l'intrigue se dilue. Du moins à mon goût. Certes, de l'humour (noir), ça me plaît mais pour moi, un bon roman policier est réussi si l'intrigue retient suffisamment l'attention de son lecteur. Et, pour être franche, je n'ai vraiment été accrochée qu'aux quatre-vingts dernières pages. Un peu court sur plus de trois cent cinquante. Dommage.
Mitigée donc. Et vous ? Racontez-moi ce que vous en avez pensé.
(éd. Points, coll. Points policier, 354 pp. sept. 2018)
Nicolas Tèque, un journaliste parisien, est envoyé par un ami cinéaste dans un petit village des Ardennes belges pour faire la lumière sur la mort de Rosa Gulingen, une star de cinéma, survenue une cinquantaine d'années plus tôt. A peine arrivé, c'est le branle-bas de combat: Brice, l'idiot du village a été assassiné, bientôt suivi par le douanier, et Anne-Sophie, la fille de la tenancière de l'Hôtel du grand cerf, a disparu. L'imposant inspecteur Vertigo Kulbertus, qui est à quinze jours de la retraite, mène l'enquête et s'installe à l'hôtel, là même où Rosa a été assassinée - ou se serait suicidée, selon les versions.
Je dois bien avouer que, malgré de nombreux passages très réussis qui mêlent pince-sans-rire, sarcasme et d'indéniables qualités littéraires à l'image de l'extrait ci-dessus, par rapport aux nombreux billets enthousiastes lus sur les blogs, je suis assez déçue par ce roman. Principalement, je crois, parce que plusieurs soulignaient son humour et les nombreuses situations cocasses. Certes, dans le rayon de l'absurde, Franz Bartelt en connaît un rayon et met parfaitement en scène ses scènes pour le moins parfois surréalistes. Mais peut-être qu'à trop vouloir en faire, l'intrigue se dilue. Du moins à mon goût. Certes, de l'humour (noir), ça me plaît mais pour moi, un bon roman policier est réussi si l'intrigue retient suffisamment l'attention de son lecteur. Et, pour être franche, je n'ai vraiment été accrochée qu'aux quatre-vingts dernières pages. Un peu court sur plus de trois cent cinquante. Dommage.
Mitigée donc. Et vous ? Racontez-moi ce que vous en avez pensé.
(éd. Points, coll. Points policier, 354 pp. sept. 2018)
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