L'heure bleue - Celia Fremlin


1958. Depuis la naissance de Michael, Louise, jeune trentenaire déjà mère de deux fillettes, est épuisée par les nuits blanches à cause des pleurs du bébé. Son mari, Mark, ne lui ai pas d'une grande aide.
Mais est-ce bien Michael, le problème ? Car depuis l'arrivée dans la maison de leur nouvelle locataire, Louise Brandon, universitaire célibataire d'une quarantaine d'années, Louise éprouve un certain malaise. De petits événements apparemment anodins se produisent (des bruits de pas, des ombres, la sensation d'être observée), le doute qui s'installe petit à petit; la jeune femme est-elle en train de perdre pied psychologiquement ou son intuition est-elle exact ?

Ce premier roman de Celia Fremlin paru en 1958 et récompensé par le Edgar Award (1960) et le Prix du Masque de l'année étranger, est tout à la fois un constat sociétal tout en finesse et subtilité (notamment la répartition des tâches au sein du couple) et une intrigue psychologique beaucoup plus vicieuse qu'elle n'y paraît au premier abord.

Malgré un démarrage un peu difficile pour moi, j'ai rapidement apprécié ma lecture. Si vous aimez les premiers romans de Ruth Rendell ou ceux de Minette Walters, ça devrait vous plaire. J'ai lu dans beaucoup de pages Internet qui lui sont consacrées que c'est proche aussi d'une Patricia Highsmith mais je ne l'ai jamais lu donc ne peux pas comparer.

Celia Fremlin (1914-2009) est née dans le Kent, étudié à Oxford. A la mort de sa mère en 1931, elle travaille comme domestique ce qui lui permet d'observer ses concitoyens et sera une bonne source d'inspiration pour ses romans et nouvelles. Elle a également écrit de la poésie et travaillé pour la radio.

Dans la préface rédigée en 1988 et reproduite dans l'édition Le Masque, l'auteur explique que c'est la naissance de sa seconde fille qui a été sa source d'inspiration pour ce roman.

(éd. Le Masque, The hours before dawn traduit par Marie-Thérèse Weal, 2019)

Commentaires

Cecile a dit…
Mais cela m'a l'air très très prometteur ! Je l'ai noté :) Merci pour cette découverte
lewerentz a dit…
Mais de rien, Cécile ; j'espère qu'il vous plaira.

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