Les sales gosses - Charlye Ménétrier McGrath
"Je m'appelle Jeanne Legaud, j'ai quatre-vingt-un ans, cinq enfants, dix petits-enfants et treize arrière-petits-enfants.
J'ai consacré ma vie à ma famille et j'étais persuadée, jusqu'à peu, d'avoir été une bonne mère.
Depuis que je suis ici, j'émets certains doutes. Si j'avais si bien fait mon travail de maman, ces sales gosses ne m'auraient pas jetée ici." (p.11)
Ainsi commence le roman de Charlye Ménétrier McGrath qui m'a été vivement recommandé par une de mes libraires (et copine). Je dois dire que, devant son enthousiasme, je n'ai pas hésité à l'acquérir, mais aussi qu'il m'a fait passé par plusieurs sentiments successifs.
Tout d'abord, le contexte (des personnes âgées dans un EMS) me plaisait beaucoup. Et Jeanne, pour se venger, décide de simuler la démence avec sa famille. Cependant, j'ai rapidement été agacée par le côté "copier/coller" de Les flagrants délires d'Hendrik Groen. Bon, copier/coller, j'exagère mais je trouvais que c'était vraiment très inspiré de ce roman, l'humour et le côté acerbe en moins.
Mais Jeanne abandonne rapidement son stratagème lorsqu'elle se lie d'amitié avec cinq autres pensionnaires qui se réunissent régulièrement pour parler, à tour de rôle, d'un regret de leur vie. Là, j'ai commencé à mieux apprécier ma lecture, car tout devenait plus apaisé et l'humour tenté précédemment par l'auteur (et qui tombait chaque fois à plat avec moi) s’effaçait aussi. Jeanne se lie particulièrement à Paddy, un Anglais qui a fuit l'Angleterre après la mort accidentelle de sa femme et ses enfants. J'ai beaucoup aimé aussi l'histoire de Jeanne (son mari, son amant, son amie Marie-Aimée).
J'ai fini le livre sur une overdose dégoulinante de "gentillesse et bons sentiments". Désolée mais pour moi c'était vraiment trop, too much. Je dois dire que je lis assez peu de romans du style (et encore moins rarement d'un(e) auteur francophone); peut-être que c'est moi qui suis trop dure et sans cœur ? Bien sûr, cela reste une lecture tout à fait sympathique, on ne se prend pas la tête et c'est très bien. Disons que ce n'est pas le genre de roman que je lirais à la chaîne; ça va bien un de temps en temps.
(éd. Fleuve, 2019)
Ainsi commence le roman de Charlye Ménétrier McGrath qui m'a été vivement recommandé par une de mes libraires (et copine). Je dois dire que, devant son enthousiasme, je n'ai pas hésité à l'acquérir, mais aussi qu'il m'a fait passé par plusieurs sentiments successifs.
Tout d'abord, le contexte (des personnes âgées dans un EMS) me plaisait beaucoup. Et Jeanne, pour se venger, décide de simuler la démence avec sa famille. Cependant, j'ai rapidement été agacée par le côté "copier/coller" de Les flagrants délires d'Hendrik Groen. Bon, copier/coller, j'exagère mais je trouvais que c'était vraiment très inspiré de ce roman, l'humour et le côté acerbe en moins.
Mais Jeanne abandonne rapidement son stratagème lorsqu'elle se lie d'amitié avec cinq autres pensionnaires qui se réunissent régulièrement pour parler, à tour de rôle, d'un regret de leur vie. Là, j'ai commencé à mieux apprécier ma lecture, car tout devenait plus apaisé et l'humour tenté précédemment par l'auteur (et qui tombait chaque fois à plat avec moi) s’effaçait aussi. Jeanne se lie particulièrement à Paddy, un Anglais qui a fuit l'Angleterre après la mort accidentelle de sa femme et ses enfants. J'ai beaucoup aimé aussi l'histoire de Jeanne (son mari, son amant, son amie Marie-Aimée).
J'ai fini le livre sur une overdose dégoulinante de "gentillesse et bons sentiments". Désolée mais pour moi c'était vraiment trop, too much. Je dois dire que je lis assez peu de romans du style (et encore moins rarement d'un(e) auteur francophone); peut-être que c'est moi qui suis trop dure et sans cœur ? Bien sûr, cela reste une lecture tout à fait sympathique, on ne se prend pas la tête et c'est très bien. Disons que ce n'est pas le genre de roman que je lirais à la chaîne; ça va bien un de temps en temps.
(éd. Fleuve, 2019)
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