Musique nocturne - John Connolly
Alléluia ! J'ai enfin lu John Connolly, un auteur dont plusieurs personnes me recommandent vivement la lecture depuis plusieurs années. Et quoi de mieux que de commencer par des nouvelles mêlant surnaturel et "polar" ?
Onze textes, de très court (deux pages) à une novella de cent cinquante pages. Celle-ci, "L'atlas fracturé" m'a particulièrement plu, de même que "Les enfants du docteur Lyall", "Un rêve d'hiver" ou encore "Fantômes". Je vous en dit un peu plus sur ces quatre textes mais l'ensemble est très bon. Il n'y en a qu'un que je n'ai pas lu, les deux premières phrases m'ayant complètement rebutée ("Mon grand-père s'appelait Tendell Tucker et c'était un dur. Il faisait dans la contrebande d'alcool pour King Solomon pendant la prohibition, organisant les convois qui partaient du Canada, traversaient le Maine et descendaient jusqu'à Boston.")
L'atlas fracturé
L'histoire démarre aux Pays-Bas, à l'époque du conflit catholiques / huguenots (fin du 16e s.). Couvret, un soldat en partance pour l'Angleterre, fait la connaissance d'un mystérieux personnage qui lui raconte son histoire, son travail chez un érudit hollandais versé dans l'arithmétique, la géométrie et l'astrologie, et son futur mariage avec la fille de celui-ci. Un soir, un ouvrier apporte un livre trouvé dans les décombres d'un chantier. Un livre mystérieux qui semble vivant et que le trio aura tout d'abord du mal à ouvrir. Une initiative malheureuse vue la suite des événements qui s'étendent jusqu'après la première guerre mondiale, en Angleterre. Un livre maudit, magique.
Les enfants du docteur Lyall
Deux cambrioleurs profitent du chaos de la seconde guerre mondiale pour s'introduire chez une vieille dame. Celle-ci s'avère être une physicienne dont les murs retracent toutes les lignes de sa vie, les directions qu'elle aurait pu prendre à chaque intersection. Une maison qui se transforme, une maison qui recèle tout ce qui s'y est passé.
Un rêve d'hiver
Deux pages pour une histoire de fantôme, de miroir sur une vie en boucle. Génial et très réussi pour un texte aussi court.
Fantômes
Magnifique histoire de l'amour d'un homme pour sa femme, une histoire de fantôme belle et douce.
Je ne sais pas si j'aimerai autant ses romans (avec certains auteurs, notamment Yôko Ogawa, je préfère nettement les nouvelles), mais John Connolly est certainement un auteur que je vais suivre avec attention.
(éd. Presse de la Cité, Night music traduit par Jacques Martinache, sauf "Prière d'achever" traduit par Pierre Brévignon, 429 pp., 2019)
L'atlas fracturé
L'histoire démarre aux Pays-Bas, à l'époque du conflit catholiques / huguenots (fin du 16e s.). Couvret, un soldat en partance pour l'Angleterre, fait la connaissance d'un mystérieux personnage qui lui raconte son histoire, son travail chez un érudit hollandais versé dans l'arithmétique, la géométrie et l'astrologie, et son futur mariage avec la fille de celui-ci. Un soir, un ouvrier apporte un livre trouvé dans les décombres d'un chantier. Un livre mystérieux qui semble vivant et que le trio aura tout d'abord du mal à ouvrir. Une initiative malheureuse vue la suite des événements qui s'étendent jusqu'après la première guerre mondiale, en Angleterre. Un livre maudit, magique.
Les enfants du docteur Lyall
Deux cambrioleurs profitent du chaos de la seconde guerre mondiale pour s'introduire chez une vieille dame. Celle-ci s'avère être une physicienne dont les murs retracent toutes les lignes de sa vie, les directions qu'elle aurait pu prendre à chaque intersection. Une maison qui se transforme, une maison qui recèle tout ce qui s'y est passé.
Un rêve d'hiver
Deux pages pour une histoire de fantôme, de miroir sur une vie en boucle. Génial et très réussi pour un texte aussi court.
Fantômes
Magnifique histoire de l'amour d'un homme pour sa femme, une histoire de fantôme belle et douce.
Je ne sais pas si j'aimerai autant ses romans (avec certains auteurs, notamment Yôko Ogawa, je préfère nettement les nouvelles), mais John Connolly est certainement un auteur que je vais suivre avec attention.
(éd. Presse de la Cité, Night music traduit par Jacques Martinache, sauf "Prière d'achever" traduit par Pierre Brévignon, 429 pp., 2019)
Commentaires