La regola dell'equilibrio - Gianrico Carofiglio
source: letteratitudine.blogspot.com |
Traduction littérale : La règle de l'équilibre
J'ai quand même de la chance : entre ma soeur qui m'envoie inopinément des livres, des amis qui font pareil, et mes propres achats et emprunts en bibliothèque, je ne peux pas dire que je manque de lectures ;-)
Alors quand un ami m'a offert ce roman qu'il a acheté à Milan, et que, en plus, il me permettrait de relire en italien - même si j'avais un peu peur de ne plus avoir le niveau -, et que j'allais découvrir un auteur que je n'avais jamais lu, je n'ai pas boudé mon plaisir.
J'ai donc fait la connaissance de Guido Guerrieri, avocat à Bari, séparé de son épouse depuis une dizaine d'années, en pleine réflexion personnelle sur sa vie. Il est sollicité par un ancien collègue d'université, le juge Larocca, respecté de tous, qui est accusé de corruption. Guerrieri accepte et se fait aider par Annapaola, une enquêtrice privée dont il préfère ne pas savoir comment elle obtient ses informations.
Si j'avoue que l'intrigue m'a quand même un peu laissée sur ma faim - elle est très fine -, j'ai beaucoup aimé le personnage de Guerrieri, souvent touchant. Un homme plein de doutes, parfois, sur son métier ("l'éthique du droit"), sa propre vie. Il a 48 ans, se demande s'il va continuer ainsi, si oui pourquoi, se remémore son enfance et adolescence et leurs influences sur sa vie aujourd'hui, sa vie sentimentale - et son régime végétarien. C'est un personnage tout en contradiction (parfois) et en introspection. Le genre de personnage qui devient pour moi comme un "ami" parce qu'il joue un rôle de miroir en me faisant réfléchir sur ma propre vie. Un personnage que je me réjouis de retrouver de livre en livre. Pour moi, jusqu'à présent, l y en avait deux dans le domaine policier : Guido Brunetti (de Donna Leon) et Armand Gamache (de Louis Penny). Guido Guerrieri pourrait bien les rejoindre.
Si ce roman n'a, à ma connaissance, pas été traduit en français, d'autres l'ont été, alors n'hésitez pas à faire vous aussi la connaissance de ce personnage. Et si vous le connaissez déjà, dites-moi ce que vous en penser. Pour ma part, un auteur que je relirai avec plaisir - et en italien.
Né en 1961, Gianrico Carofiglio est magistrat puis procureur à Bari où il s'occupe de dossiers liés à la mafia. Outre des romans, il a aussi publié des essais et, en collaboration avec son frère Francesco (architecte et scénographe), des romans graphiques. Leur mère est également écrivain.
(éd. Einaudi, Super ET, 288 pp., 2016)
J'ai quand même de la chance : entre ma soeur qui m'envoie inopinément des livres, des amis qui font pareil, et mes propres achats et emprunts en bibliothèque, je ne peux pas dire que je manque de lectures ;-)
Alors quand un ami m'a offert ce roman qu'il a acheté à Milan, et que, en plus, il me permettrait de relire en italien - même si j'avais un peu peur de ne plus avoir le niveau -, et que j'allais découvrir un auteur que je n'avais jamais lu, je n'ai pas boudé mon plaisir.
J'ai donc fait la connaissance de Guido Guerrieri, avocat à Bari, séparé de son épouse depuis une dizaine d'années, en pleine réflexion personnelle sur sa vie. Il est sollicité par un ancien collègue d'université, le juge Larocca, respecté de tous, qui est accusé de corruption. Guerrieri accepte et se fait aider par Annapaola, une enquêtrice privée dont il préfère ne pas savoir comment elle obtient ses informations.
Si j'avoue que l'intrigue m'a quand même un peu laissée sur ma faim - elle est très fine -, j'ai beaucoup aimé le personnage de Guerrieri, souvent touchant. Un homme plein de doutes, parfois, sur son métier ("l'éthique du droit"), sa propre vie. Il a 48 ans, se demande s'il va continuer ainsi, si oui pourquoi, se remémore son enfance et adolescence et leurs influences sur sa vie aujourd'hui, sa vie sentimentale - et son régime végétarien. C'est un personnage tout en contradiction (parfois) et en introspection. Le genre de personnage qui devient pour moi comme un "ami" parce qu'il joue un rôle de miroir en me faisant réfléchir sur ma propre vie. Un personnage que je me réjouis de retrouver de livre en livre. Pour moi, jusqu'à présent, l y en avait deux dans le domaine policier : Guido Brunetti (de Donna Leon) et Armand Gamache (de Louis Penny). Guido Guerrieri pourrait bien les rejoindre.
Si ce roman n'a, à ma connaissance, pas été traduit en français, d'autres l'ont été, alors n'hésitez pas à faire vous aussi la connaissance de ce personnage. Et si vous le connaissez déjà, dites-moi ce que vous en penser. Pour ma part, un auteur que je relirai avec plaisir - et en italien.
Né en 1961, Gianrico Carofiglio est magistrat puis procureur à Bari où il s'occupe de dossiers liés à la mafia. Outre des romans, il a aussi publié des essais et, en collaboration avec son frère Francesco (architecte et scénographe), des romans graphiques. Leur mère est également écrivain.
(éd. Einaudi, Super ET, 288 pp., 2016)
Commentaires
Niki : et quels polars en italien as-tu donc dans ta PAL? Donne-moi des idées !
Matchingpoint : vous m'en redirez des nouvelles, alors !