Japon, à pieds sous les volcans - Nicolas Jolivot
source : site de l'auteur |
Il y a quelques jours, ma soeur m'envoie un SMS : "Bien fière du jeu-activité que je viens de t'envoyer; tu m'en rediras des nouvelles." Tout surprise, je lui réponds en rappelant que mon anniversaire n'est qu'à mi-octobre mais que, bon, je me réjouis de recevoir son envoi. Et quelques jours plus tard, en effet, la poste me livre un mince mais long carton qui contient le livre de Nicolas Jolivot. Une belle surprise, en effet ! J'avais repéré ce livre sur un blog (désolée, je ne me souviens plus qui), j'étais donc ravie du cadeau de ma soeur.
Début novembre, Nicolas Jolivot, carnettiste de voyage (c'est ainsi qu'il se désigne sur son site), part pour un périple de plusieurs semaines dont l'objectif est la traversée de l'île de Kyushu, l'île la plus au sud de l'archipel japonais. Son texte, simple et honnête, raconte son aventure, ses rencontres, ses marches sous la pluie et/ou le brouillard, l'accueil et l'aide des locaux, mais surtout son attrait pour le volcan Aso, le plus grand en activité au Japon. L'île est montagneuse, la traversée n'est pas toujours facile mais Nicolas Jolivot garde le moral, plante sa tente là où il peut et sort ses carnets de croquis dès que la météo est bonne. Il ne manque pas d'humour non plus, puisque, ne parlant pas japonais, il fini par parler avec son sac à dos qu'il nomme Wilson.
source: blog de l'auteur |
Si la couverture ne me plaît pas particulièrement - la jeune femme me fait plus penser à la Sibérie qu'au Japon -, j'ai beaucoup aimé les dessins grands formats, magnifiques de pureté, de calme. Les regarder, c'est comme un moment suspendu, un instant de calme. Les petits croquis à l'intérieur me séduisent également moins, ce n'est pas trop mon style mais ils sont très évocateurs.
Pour les amoureux du Japon.
(Hongfei Culture éditions, 88 pp., 2018)
Commentaires
Vous avez de la chance d'avoir une sœur qui vous fait des cadeaux !
Il ne fait pas bien chaud à l'approche de l'hiver au Japon, ce n'est peut-être pas la Sibérie, mais ça pince les doigts sur le ponton du bateau…:)
Cordialement,
Nicolas J.