Fireside gothic - Andrew Taylor
source: site éditeur |
Three tales of fear, retribution and death
Lorsque je me rends à Berne, je ne manque jamais d'aller faire un saut dans une librairie où je sais le rayon anglophone bien fourni. Samedi dernier, j'ai craqué pour Every note played de Lisa Genova (que je n'ai pas encore lu), et ces trois histoires "de fantômes" de Taylor. Un auteur dont j'avais tenté de lire Bleeding heart square que j'avais abandonné malgré plusieurs excellentes critiques lues sur vos différents blogs. J'ai toutefois pris le risque de retenter Taylor puisqu'il s'agissait de nouvelles - ou de novellas, chacune ayant été commandée par et publiée indépendamment sur Kindle.
Broken voices se déroule dans un collège anglais pour garçons, avant la première guerre mondiale, la veille de Noël. Deux jeunes garçons sont contraints d'y passer leurs vacances et tente de retrouver le manuscrit d'un chant écrit plusieurs siècles auparavant pas un ancien directeur du chœur. Une nuit, ils montent dans une des tours de la cathédrale attenante au collège...
Dans The leper house, un homme se perd dans le brouillard et sa voiture tombe en panne alors qu'il rentre sur Londres après l'enterrement de sa jeune soeur avec laquelle il avait une relation compliquée et qu'il n'avait vu qu'épisodiquement durant les treize dernières années. Il finit par trouver un cottage mais la jeune femme qui y vit refuse de l'aider et l'envoie un peu plus loin chez ses voisines. Bien que la fille soit méfiante, la mère qui est aveugle accepte de le laisser dormir dans l'appartement de vacances qu'elles possèdent. Ne parvenant pas à s'endormir, il retourne au premier cottage qu'il trouve vide, comme si son habitante avait dû fuir précipitamment. Le jeune femme revient pourtant et tous deux passent une partie de la nuit ensemble. Le narrateur promet de revenir la voir le lendemain mais elle refuse, lui disant qu'elle ne veut plus jamais le revoir. Le lendemain, même le cottage a disparu...
The scratch est peut-être l'histoire qui m'a le plus plu. C'est celle de Clare et Gerald, un couple qui vit paisiblement à côté de la Forest of Dean (près de Bristol, c'est d'ailleurs dans cette région que vit l'auteur), et qui accueille Jack, le neveu orphelin de Gerald, de retour de la guerre en Afghanistan. A mesure que Jack cherche à s'éloigner de Cannop, le chat du couple qui a été recueilli dans la forêt, il se rapproche de Clare et s'intéresse à la forêt dans laquelle il prétend avoir vu un gros chat sauvage. Un endroit connu pour ses mythes et légendes. Comment un jeune homme qui a fait la guerre peut-il avoir peur d'un chat domestique ? Et à quoi est due la longue cicatrice sur son bras que le jeune homme s'obstine à ne pas vouloir soigner correctement ?
Si la première histoire m'a plutôt laissée indifférente, j'ai plutôt aimé les deux suivantes même si je trouve que leur potentiel n'a pas été pleinement exploité. On s'attend à quelque chose mais cela reste assez faible et "plat". Un peu déçue, donc.
(éd. HarperCollinsPublishers, 241 pp., 2016)
Lorsque je me rends à Berne, je ne manque jamais d'aller faire un saut dans une librairie où je sais le rayon anglophone bien fourni. Samedi dernier, j'ai craqué pour Every note played de Lisa Genova (que je n'ai pas encore lu), et ces trois histoires "de fantômes" de Taylor. Un auteur dont j'avais tenté de lire Bleeding heart square que j'avais abandonné malgré plusieurs excellentes critiques lues sur vos différents blogs. J'ai toutefois pris le risque de retenter Taylor puisqu'il s'agissait de nouvelles - ou de novellas, chacune ayant été commandée par et publiée indépendamment sur Kindle.
Broken voices se déroule dans un collège anglais pour garçons, avant la première guerre mondiale, la veille de Noël. Deux jeunes garçons sont contraints d'y passer leurs vacances et tente de retrouver le manuscrit d'un chant écrit plusieurs siècles auparavant pas un ancien directeur du chœur. Une nuit, ils montent dans une des tours de la cathédrale attenante au collège...
Dans The leper house, un homme se perd dans le brouillard et sa voiture tombe en panne alors qu'il rentre sur Londres après l'enterrement de sa jeune soeur avec laquelle il avait une relation compliquée et qu'il n'avait vu qu'épisodiquement durant les treize dernières années. Il finit par trouver un cottage mais la jeune femme qui y vit refuse de l'aider et l'envoie un peu plus loin chez ses voisines. Bien que la fille soit méfiante, la mère qui est aveugle accepte de le laisser dormir dans l'appartement de vacances qu'elles possèdent. Ne parvenant pas à s'endormir, il retourne au premier cottage qu'il trouve vide, comme si son habitante avait dû fuir précipitamment. Le jeune femme revient pourtant et tous deux passent une partie de la nuit ensemble. Le narrateur promet de revenir la voir le lendemain mais elle refuse, lui disant qu'elle ne veut plus jamais le revoir. Le lendemain, même le cottage a disparu...
The scratch est peut-être l'histoire qui m'a le plus plu. C'est celle de Clare et Gerald, un couple qui vit paisiblement à côté de la Forest of Dean (près de Bristol, c'est d'ailleurs dans cette région que vit l'auteur), et qui accueille Jack, le neveu orphelin de Gerald, de retour de la guerre en Afghanistan. A mesure que Jack cherche à s'éloigner de Cannop, le chat du couple qui a été recueilli dans la forêt, il se rapproche de Clare et s'intéresse à la forêt dans laquelle il prétend avoir vu un gros chat sauvage. Un endroit connu pour ses mythes et légendes. Comment un jeune homme qui a fait la guerre peut-il avoir peur d'un chat domestique ? Et à quoi est due la longue cicatrice sur son bras que le jeune homme s'obstine à ne pas vouloir soigner correctement ?
Si la première histoire m'a plutôt laissée indifférente, j'ai plutôt aimé les deux suivantes même si je trouve que leur potentiel n'a pas été pleinement exploité. On s'attend à quelque chose mais cela reste assez faible et "plat". Un peu déçue, donc.
(éd. HarperCollinsPublishers, 241 pp., 2016)
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