La mémoire des morts - Eric Berg
source: site éditeur |
Après avoir beaucoup aimé "La maison des brouillards", je ne me suis pas fait prier pour craquer pour cette seconde traduction d'un roman de l'Allemand Eric Berg (pseudonyme de l'auteur Eric Waltz). Bien m'en pris même si j'ai été moins emballée.
Je vous raconte de quoi ça cause ?
Lea Mahler, photographe installée depuis vingt-trois ans en Argentine, revient à Poel, son petit village du Mecklembourg-Poméranie occidentale après un séjour de plusieurs mois à l'hôpital dû à un accident de la circulation qui l'a laissée partiellement amnésique. Par sa psychiatre, elle sait que l'accident est survenu justement sur la petite île mais impossible de se souvenir pour quelle raison elle s'y est rendue. Pour tenter de recouvrer la mémoire et comprendre ce qui a mené à cette tragédie dans laquelle sa soeur Sabine, policière, a trouvé la mort, Lea va retourner sur l'île. Une soeur aînée avec laquelle elle n'avait quasiment plus de contact - déjà qu'elles n'avaient jamais été proches, une trop grande différence d'âge et des caractères trop différents.
Que s'est-il passé ? Pour le découvrir, elle va reprendre contact avec les six anciens camarades de lycée avec lesquels elle formait une bande d'amis proches dans une Allemagne de l'Est sur le point de s'ouvrir. Et elle va vite se rendre compte que les uns et les autres ont bien changé et ne semble pas vouloir reparler de sa visite, quelques mois plus tôt et au terme de laquelle l'accident est survenu (vous suivez ?). Qu'ont-ils à cacher ?
source: iha.fr |
Une chronologie qui nécessite d'être bien attentif, particulièrement lorsque les événements s'accélèrent sur la fin. Des personnages bien travaillés, intéressants, tout comme l'immersion dans la société est-allemande. Une atmosphère et une ambiance "baltique" toutefois moins présente que dans La maison des brouillards où la météo joue un vrai rôle.
Et puis, pour être honnête, je ne sais pas / ne suis pas sûre d'avoir bien compris, in fine, qui ment et qui dit la vérité...
Il m'a manqué un je-ne-sais-quoi pour être totalement emballée mais cela reste une lecture de bonne tenue.
(éd. Slatkine & Cie, traduit par Catherine Barret, 380 pp., 2017)
Commentaires
Bonnes fêtes de fin d'année !
je note surtout la maison des brouillards qui semble le meilleur des deux
Excellente année de lecture à toi et longue vie à ce blog