La griffe du diable - Lara Dearman
source: site éditeur |
Jennifer Dorey, journaliste dans la trentaine, a quitté Londres après un événement traumatisant survenu dans le cadre d'un reportage. Elle est retournée à Guernesey et vit avec sa mère, veuve. Lorsque le cadavre d'une jeune fille est découvert sur une plage, elle mène son enquête et découvre plusieurs drames similaires durant les cinquante dernières années. Que signifie les marques retrouvées sur chacune des victimes ? Sont-elles vraiment un rappel du symbole gravé sur un rocher dont la légende dit que c'est le diable qui les y a laissé ?
Je ne sais pas vous, mais moi, lorsque je repère un livre d'un nouvel auteur, j'ai souvent envie de le découvrir en espérant pouvoir l'ajouter à ma liste des "auteurs à suivre" (ladite liste n'existe pas réellement dans mon cas mais j'ai une bonne mémoire). En plus, si on m’appâte et on en rajoute une couche avec le label "auteur britannique", il y a de (fortes) chances que je morde à l’hameçon. Et oui, on a tous nos faiblessses ;-D Et parfois, je suis ravie; d'autres fois, je regrette mon acquisition - et alors je me console en donnant le livre dans une bouquinerie et je me dis que "quelqu'un sera content de le lire".
Je ne sais pas vous, mais moi, lorsque je repère un livre d'un nouvel auteur, j'ai souvent envie de le découvrir en espérant pouvoir l'ajouter à ma liste des "auteurs à suivre" (ladite liste n'existe pas réellement dans mon cas mais j'ai une bonne mémoire). En plus, si on m’appâte et on en rajoute une couche avec le label "auteur britannique", il y a de (fortes) chances que je morde à l’hameçon. Et oui, on a tous nos faiblessses ;-D Et parfois, je suis ravie; d'autres fois, je regrette mon acquisition - et alors je me console en donnant le livre dans une bouquinerie et je me dis que "quelqu'un sera content de le lire".
source: labalaguere.comlablaguere.com |
Dans le cas de cette "Griffe du diable", disons-le d'emblée, mon bilan est contrasté. Je m'explique : d'une part, l'intrigue me titillais bien, le rythme est plutôt bon, les personnages intéressants (même s'ils manquent à mon goût d'un peu de consistance) et l'ambiance assez bien rendue (même si je pense que le potentiel "île/mer/sauvage" aurait pu être plus exploité).
Toutefois, la construction du roman n'a vraiment rien de révolutionnaire puisque c'est l'éternel schéma "histoire au présent avec retours dans le passé (et en italique pour bien insister !) lorsque l'auteur nous place du côté du "méchant" qui est utiliser. Et, je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, je commence à en avoir un peu marre. A tel point que je lis les deux trois premiers retours dans le passé et me contente de survoler les suivants qui ne seront qu'une série de variations sur un même thème (la genèse du mal puis les différents crimes). N'y a-t-il donc pas d'autres schémas qui pourraient être explorés ?
Et puis, pour parachever le tout, évidemment, l'héroïne, outre son traumatisme professionnel qui nous sera révélé, elle ne serait pas complète sans un père (marin) mystérieusement disparu en mer et dont le "méchant" lui révèle en savoir quelque chose - sans toutefois complètement exploité ce thème là qu'il vaut mieux garder sous la manche pour un prochain roman.
Et puis, pour parachever le tout, évidemment, l'héroïne, outre son traumatisme professionnel qui nous sera révélé, elle ne serait pas complète sans un père (marin) mystérieusement disparu en mer et dont le "méchant" lui révèle en savoir quelque chose - sans toutefois complètement exploité ce thème là qu'il vaut mieux garder sous la manche pour un prochain roman.
Franchement, je suis un peu lasse de tout cela... Et j'avoue que, pour le coup, ces redondances ont parasité mon appréciation qui doit vous sembler sévère et (peut-être) vous couper l'envie de découvrir ce premier roman de Lara Dearman, auteur née dans les îles anglo-normandes.
Pourtant, tout n'est pas à jeter, loin de là. Je dirais donc que c'est une lecture agréable mais qui ne restera pas dans les annales de ma mémoire. A vous de voir. Pour ma part, ce roman atterri dans le cabas pour la bouquinerie.
source: site Hachette Australie |
Lara Dearman a étudié les relations internationales et le français en Angleterre, puis a brièvement travaillé dans la finance avant de suivre un cours d'écriture créative. Elle vit aujourd'hui à New York. Son site.
(éd. Robert Laffont, collection La bête noire, traduit par Dominique Haas et Stéphanie Leigniel, 405 pp., 2017)
(éd. Robert Laffont, collection La bête noire, traduit par Dominique Haas et Stéphanie Leigniel, 405 pp., 2017)
Commentaires
Je vous souhaite une bonne année.
Bisous.
Niki, Luocine, Maggie : il y a tellement de livres qui sont publiés qu'on a l'embarras du choix pour en trouver un qui nous plaira.
Carole : merci !