Brunetti en trois actes - Donna Leon
source: site éditeur |
Flavia Petrelli, la soprano que Brunetti avait rencontré dans sa première enquête (Mort à la Fenice), est de retour à Venise pour y interpréter Tosca de Puccini. Le public lui fait un triomphe. Mais Flavia a peur : depuis le début de sa tournée, un mystérieux admirateur lui envoie des cadeaux : des centaines de roses jaunes l'attente dans sa loge après la représentation, puis c'est une parure de pierres précieuses. Qui lui voue une telle passion ? Y a-t-il un lien avec la jeune cantatrice étudiante à la merveilleuse voix de contralto qui est attaquée un soir ? Flavia fait part de ses craintes et de son trouble à Brunetti qui a assisté à la première avec son épouse Paola. Celui-ci, comme à son habitude, mène l'enquête avec flegme et perspicacité.
Cet opus ravira les amoureux de la musique, de l'opéra en particulier. Je connais cet art (et j'avoue ne pas être une grande admiratrice de Puccini) mais on sent clairement les connaissances et l'amour de Donna Leon pour la musique classique - même si je crois savoir qu'elle est plutôt portée sur l'opéra baroque (ce qui, à choisir avec Puccini est aussi mon cas).
A mon sens, ce n'est pas le meilleur roman de Leon. Il manque un peu de critique sociale sur l'Italie conteomporaine, un élément que j'apprécie beaucoup dans ses romans. Elle en parle mais cela reste très en surface. J'ai surtout regretté la fin; une fin sur la scène de l'opéra, bien sûr - cela c'est bien. Mais à peine le cas réglé, deux lignes et c'est fini - un peu bâclé pour moi même si je ne suis pas fan des happy ends, j'aurais apprécié quelques lignes de plus.
(éd. Calmann-Levy, traduit de l'anglais par Gabriella Zimmermann, 342 pp., 2016)
A mon sens, ce n'est pas le meilleur roman de Leon. Il manque un peu de critique sociale sur l'Italie conteomporaine, un élément que j'apprécie beaucoup dans ses romans. Elle en parle mais cela reste très en surface. J'ai surtout regretté la fin; une fin sur la scène de l'opéra, bien sûr - cela c'est bien. Mais à peine le cas réglé, deux lignes et c'est fini - un peu bâclé pour moi même si je ne suis pas fan des happy ends, j'aurais apprécié quelques lignes de plus.
(éd. Calmann-Levy, traduit de l'anglais par Gabriella Zimmermann, 342 pp., 2016)
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