Les coins obscurs - Ruth Rendell
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Carl hérite de la maison de son père et tout son contenu avec, jusqu'au médicaments de l'armoire à pharmacie. Etant écrivain et ne gagnant pas beaucoup d'argent, il décide de trouver un locataire pour l'appartement du dernier étage. C'est Dermot McKinnon, le secrétaire d'une clinique vétérinaire, pratiquant (religieux) et visiblement "vieille école", qui l'obtient. En apparence, un homme très tranquille qui ne posera aucun problème et paiera régulièrement son loyer. Peu après, Carl reçoit la visite de son amie Stacey, une actrice un peu sur le déclin qui a pris pas mal de poids. En se rendant aux toilettes, elle découvre des pilules amincissantes dans l'armoire et supplie Carl de les lui vendre toutes. Celui-ci accepte de lui en vendre la moitié car il n'en a aucune utilité et ne comprend d'ailleurs pas pourquoi son père en possédait puisqu'il était (comme Carl), très mince. Quelques jours plus tard, Stacey est retrouvée morte dans son appartement. L'enquête conclue à une surdose d'une substance contenue dans les comprimés. Mais c'est alors que commence pour Carl un chantage psychologique et monétaire. En effet, lors de la visite de Stacey, Dermot, qui passait sur le palier, a entendu la vente des comprimés et s'en sert comme moyen de pression sur son bailleur pour s'exonérer de tout loyer. Avec l'aide de Nicola, son amie, Carl parviendra-t-il à se "débarrasser" de Dermot ?
Le synopsis s’annonçait bon mais j'avoue être restée sur ma fin. Car, outre cette histoire, une autre se trace en parallèle, celle d'une amie de Stacey qui squatte son appartement, s'arroge ses habits. Bien entendu, les deux histoires finissent par se rejoindre mais l'ensemble m'a souvent paru confus. Clairement pas le meilleur Rendell que j'ai lu. A vous de voir...
(éd. Des Deux Terres, 320 pp. 2017)
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