L'opossum rose - Federico Axat
source: calmann-levy.fr |
"Ted McKay allait se tirer une balle dans le crâne lorsque la sonnette retentit. Avec insistance." (p. 13)
Voilà les deux premières phrases de ce roman surprenant qui réserve plus d'un tour dans son sac et plus d'un rebondissement.
Intrigué, Ted finit par ouvrir à l'inconnu qui frappe à sa porte. Celui-ci lui affirme qu'il sait ce que Ted s'apprête à faire et lui propose un "drôle" de contrat avant de mettre fin à ses jours : Ted tue un autre suicidaire, puis quelqu'un viendra à son tour l'aider à en finir. Les suicides passent ainsi pour des meurtres, c'est quand même plus propre et moins culpabilisant pour les familles, non ? (je suis bien sûre ironique en écrivant cela). Mais qui est vraiment Lynch, l'inconnu qui lui propose ce marché ? Il semble en savoir vraiment beaucoup sur Ted. Et pourquoi, lorsque Ted le rencontre à nouveau, Lynch semble avoir pris plusieurs années en quelques jours ? Mais surtout, quels sont donc ces opossums roses que Ted voit de plus en plus souvent et qui l'effraient tant ?
opossum |
C'est ma libraire qui m'a proposé de lire ce roman qui est présenté, sur le 4e de couverture, comme un mélange entre "quelques ingrédients hitchcockiens, deux trois astuces du Mystère de la chambre jaune, quelques personnages façon Stephen King, l'atmosphère de Shutter island, les scripts de Christophe Nolan, The game, et quelques épisodes de Lost". Ouh la, tout un programme, mais qui me parle assez peu, car à part les films d'Hitchcock que j'adore et le film Shutter island, tout le reste ne m'est connu que de nom.
Je ne le regrette pas et remercie ma libraire, car je dois dire que ça décoiffe pas mal ! Et puis, lire un auteur argentin était pour moi une première. Sans dévoiler toutes les astuces du roman, je précise quand même que l'on comprend rapidement que Ted souhaite en finir car il a, ou du moins pense avoir, une tumeur au cerveau et qu'il est malade. Qu'est-ce qui est vrai et qu'est-ce que Ted imagine, voilà tout l'enjeu de ce quatrième roman de Federico Axat (né en 1975 à Buenos Aires).
source: lavozdegalicia.es |
(éd. Calmann-Lévy, traduit par Isabelle Gugnon, 424 pp., 2016)
Commentaires