48 heures pour mourir - Andreas Gruber

source: site éditeur

Munich, le corps d'une femme est retrouvé attaché au grand orgue de la cathédrale. Le médecin légiste conclu à une mort par noyade - on lui a fait avaler deux litres d'encre noire. La jeune commissaire Sabine Nemez est envoyée sur les lieux mais l'enquête lui est rapidement retirée, la victime étant sa mère. L'enquête est confiée à Maarten S. Sneijder, un profileur de l'office fédéral de la police criminelle, institut dans lequel la jeune femme a déjà fait trois demandes d'admission - sans succès. Talentueux mais pour le moins spécial et irascible, il décide, malgré les interdictions, de s'adjoindre l'aide de Sabine après que celle-ci lui ai désigné une piste convaincante : celle de Struwwelpeter, un célèbre livre de contes pour enfants publié par le psychiatre Heinrich Hoffmann en 1844. C'est sur ce recueil que semble en effet calquer ses crimes le tueur en série - l'affaire est rapidement reliée à deux meurtres précédents à Cologne et Leipzig.

Au même moment à Vienne, au petit matin, Helen Berger, une psychothérapeute et ancienne profileuse pour la police criminelle, reçoit un colis avec un doigt dedans puis un appel téléphonique lui laissant 48 heures pour découvrir qui et pourquoi le/la propriétaire du doigt a été enlevé. Si elle réussit, la victime aura la vie sauve; sinon, elle mourra.

Une excellente lecture ! J'ai eu quelques craintes sur le style (ou la traduction ?) durant les premières pages mais j'ai rapidement été emportée par l'intrigue et ai avidement poursuivi ma lecture. Malgré peut-être quelques rebondissements de trop dans les trente dernières pages, je le pardonne volontiers, car l'ensemble est bien équilibré entre l'enquête de Sneijder et Sabine, les recherches d'Helen et des séances de psychothérapies entre le Dr Rose Harmann et son patient Carl Boni. J'ai relevé deux ou trois petites incohérences mais mineures et sans impact aucun sur l'intrigue. Les personnages mériteraient parfois d'être un peu plus fouillés mais ce roman étant le premier de la série avec Sneijder (paru en 2012), on peut espérer qu'on en apprend plus sur ce personnage dans les deux autres romans parus (parus en 2015 et 2016, non traduits).

Je recommande vivement !

Andreas Gruber (né en 1968) est Autrichien et auteur de romans d'horreur, de fantastique et de thriller/policier. Il commence à écrire après des études d'économie à l'université de Vienne et ses textes (romans et nouvelles) obtiennent plusieurs prix, notamment dans le domaine fantastique. Ce roman est le premier a être traduit en français mais je ne doute guère que d'autres suivront. Détails sur le site de l'auteur

(éd. L'Archipel, traduit par Jean-Marie Argelès, 407 pp., Paris, 2015)

Commentaires

claudialucia a dit…
Pas envie de lire des thrillers en ce moment mais je retiens ce titre car il a l'air intéressant.

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