Une proie trop facile - Yishaï Sarid
Si quelqu’un m’avait dit qu’un jour je lirais un auteur
israélien, je crois bien que je lui aurais ri au nez. Mais c’est aussi
l’intérêt de lire pour un prix, celui de découvrir de nouveaux auteurs. Même
si, pour le coup, j’avais un peu peur de me perdre dans le contexte
israélo-palestinien qui ne manquerait pas d’être évoqué, surtout avec une
intrigue dont le principal ressort est l’accusation de viol qu’une soldate
pratiquante dépose contre un officier que tout le monde juge brillant et
prometteur.
L’usage de la première personne du singulier m’a permis de tout de suite apprécier le narrateur, avocat d’une trentaine d’années qui, pour effectuer ses périodes de service militaire, mène l’enquête. Le style m’a beaucoup plu, je tournais les pages sans m’en rendre compte, un vague sourire sur les lèvres – ben oui, j’ai trouvé que c’était souvent assez « drôle », disons plutôt « pince-sans-rire ».
Pour ma part, j’avais beaucoup bu mais impossible de m’endormir. Je souffrais de bouffées de chaleur et une source de lumière aveuglante me perforait les yeux sous mes paupières closes. C’était comme si une mini-centrale nucléaire avait été implantée dans mes entrailles. (p. 246).
L’intrigue, par contre, m’a moins convaincue – trop lente, pas vraiment intéressante, manquant de rythme.
L’usage de la première personne du singulier m’a permis de tout de suite apprécier le narrateur, avocat d’une trentaine d’années qui, pour effectuer ses périodes de service militaire, mène l’enquête. Le style m’a beaucoup plu, je tournais les pages sans m’en rendre compte, un vague sourire sur les lèvres – ben oui, j’ai trouvé que c’était souvent assez « drôle », disons plutôt « pince-sans-rire ».
Pour ma part, j’avais beaucoup bu mais impossible de m’endormir. Je souffrais de bouffées de chaleur et une source de lumière aveuglante me perforait les yeux sous mes paupières closes. C’était comme si une mini-centrale nucléaire avait été implantée dans mes entrailles. (p. 246).
L’intrigue, par contre, m’a moins convaincue – trop lente, pas vraiment intéressante, manquant de rythme.
source: jmdinh.net |
Yishaï Sarid (né en 1965 à Tel-Aviv) est avocat et romancier. Son roman (policier) Le poète de Gaza a obtenu de nombreux prix.
Lu pour le Prix Elle 2016.
(éd. Actes Sud, traduit de l'hébreu par Laurence Sendrowicz, 341 pp.)
(éd. Actes Sud, traduit de l'hébreu par Laurence Sendrowicz, 341 pp.)
Commentaires