Jeune fille à l'ouvrage - Yôko Ogawa
source: actes-sud.fr |
Il y a un moment que je n'avais plus lu Ogawa, pourtant une de mes auteurs préférés. Je ne m'étais pas trop intéressée à ses derniers titres traduits, car il s'agissait de romans et j'avoue que je préfère nettement ces nouvelles. En réalité, le seul de ses romans que j'ai lu est Parfum de glace - et c'est d'ailleurs avec ce livre que j'avais découvert l'auteur. J'avais voulu lire Les tendres plaintes mais n'avais pas accroché malgré le rapport à la musique. Bref, j'étais ravie de découvrir ce nouveau recueil publié en 1996 au Japon - si l'auteur en a encore beaucoup en réserve à nous livrer, je ne peux que me réjouir.
Dix nouvelles ciselées qui devraient plaire aux admirateurs de cette auteur née en 1962. Toutes flirtent - comme souvent - avec l'onirisme, la limite entre réalité et rêve, voire surnaturel ("Ce qui brûle au fond de la forêt"), la poésie, la folie ("Morceaux de cake"), la mort et la maladie ("Jeune fille à l'ouvrage", "La crise du troisième mardi") sont à nouveau des thèmes présents. J'ai beaucoup aimé "Aria" parce qu'elle parle d'une tante qui était cantatrice mais je ne suis pas certaine d'en avoir compris le sens. Qu'importe ! Je me suis régalée et je vous recommande vivement ce recueil !
Une traduction délicieuse (comme d'habitude) de Rose-Marie Makino - bravo à elle !
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Les éditions Actes Sud vous continuer à gâter les amateurs de littérature japonaise, car en mars paraîtra le nouvel opus de Aki Shimazaki, une autre écrivain que j'adore et que j'achète les yeux fermés.
Le magnifique billet de Claudia Lucia.
Le magnifique billet de Claudia Lucia.
(éd. Actes Sud, traduit par Rose-Marie Makino, 219 pp.)
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