Les Anglais, dans le doute ! - Eric Albert
Vous aimez ce que j'appelle affectueusement "les britisheries", vous vous intéressez à l'histoire, l'actualité et la culture britannique ? Alors cet excellent essai vous plaira !
source: amazon.fr |
Le journaliste Eric Albert, correspondant pour Le Monde et Radio France, en Angleterre depuis 2003, pose une très intéressante réflexion sur la Grande-Bretagne actuelle (bien que le livre parle surtout de la situation en Angleterre) : la santé, l'émancipation de l'Ecosse et du Pays de Galles, la relation à l'Union européenne, les différences nord-sud (beaucoup de villes du nord souffrent encore de la désindustrialisation), les classes sociales, la mixité culturelle, la reine, l'East End, l'humour, le "home sweet home", l'insularité, le jardinage ou encore le football.
C'est bien écrit, toujours avec une touche d'humour, c'est vivace et chaque chapitre raconte plusieurs vécus ce qui permet de parler d'un sujet sans tomber dans une cascade de chiffres arides.
Vraiment très bien !
Je m'en vais aller zieuter d'autres titres de la collection... ;-)
07.09.15 : à la demande de Keisha, voici un extrait :
A la fin des années 1980, Jacky a arrêté ses études pour s'occuper à temps plein de son père, atteint de la maladie de Parkinson. Plus tard, elle a aussi réalisé les soins de sa mère, touchée de démence sénile en fin de vie. A force de les porter, elle s'est profondément abîmé le dos. Aujourd'hui, elle souffre d'arthrose de la colonne vertébrale et son système nerveux est touché. Pour se déplacer, elle utilise une canne les bons jours, et des béquilles quand la douleur est plus aiguë.
Jusqu'en 2009, Jacky avait droit aux allocations pour handicapés. Mais à la mort de ses parents, elle a hérité. Pas d'une somme gigantesque. Mais avec 60'000 livres (72'000 euros) sur son compte en banque, elle ne pouvait plus toucher ces aides, qui sont conditionnelles de l'épargne possédée par chacun. (p. 98)
07.09.15 : à la demande de Keisha, voici un extrait :
A la fin des années 1980, Jacky a arrêté ses études pour s'occuper à temps plein de son père, atteint de la maladie de Parkinson. Plus tard, elle a aussi réalisé les soins de sa mère, touchée de démence sénile en fin de vie. A force de les porter, elle s'est profondément abîmé le dos. Aujourd'hui, elle souffre d'arthrose de la colonne vertébrale et son système nerveux est touché. Pour se déplacer, elle utilise une canne les bons jours, et des béquilles quand la douleur est plus aiguë.
Jusqu'en 2009, Jacky avait droit aux allocations pour handicapés. Mais à la mort de ses parents, elle a hérité. Pas d'une somme gigantesque. Mais avec 60'000 livres (72'000 euros) sur son compte en banque, elle ne pouvait plus toucher ces aides, qui sont conditionnelles de l'épargne possédée par chacun. (p. 98)
(éd. HD Ateliers Henry Dougier, collection Lignes de vie d'un peuple, 143 pp., 2015)
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