La forêt des mânes - Jean-Christophe Grangé
Le synopsis avait tout pour me plaire et l'histoire démarre très fort : Jeanne Korowa, juge d'instruction, enquête sur une série de crimes atroces et particulièrement macabres. Totalement illégalement, elle fait poser des micros dans le cabinet du psychanalyste qui reçoit chaque semaine son ex petit ami. Après l'écoute d'une séance très étrange, son enquête la mènera jusqu'en Amérique latine où elle devra démêler une histoire touchant à l'autisme, au cannibalisme et à la mythologie maya - rien que ça !
... et c'est justement là que le bât blesse. L'intrigue part dans tous les sens, touche à trop de thèmes, ce qui m'a embrouillé et m'a paru souvent confus et farfelu; ce qui conduit aussi à beaucoup de longueurs. Je n'y ai tout simplement pas cru. Ni aux personnages que j'ai trouvé trop plats, un peu faibles psychologiquement parlant. Jeanne m'a souvent énervée; j'avais un peu envie de lui donner des coups de pieds pour la secouer et lui dire de reprendre ses esprits.
Par contre, j'ai bien aimé le style de l'auteur, ses phrases très courtes, parfois seulement un nom et un adjectif. Cela m'a plu, car cela permettait de maintenir un certain rythme.
Jeanne était frappée, encore une fois, par l'impression
ambivalente que les scènes de crime lui inspiraient. La violence
résonnait ici, mais aussi, plus encore, la paix, le soulagement. Celui
du tueur. Ce sang, ce cadavre, ces éclats de chair constituaient le prix
de sa sérénité. Le meurtrier s'était rassasié ici. Calmé. Apaisé... (p. 81)
source: parismatch.com |
Un rendez-vous manqué, donc, mais merci quand même à Natacha qui m'a offert ce roman, car je ne doute pas que j’essaierai de lire un autre roman de Grangé - Les rivières pourpres ou un autre. Lequel me conseillez-vous ?
(éd. Le livre de poche, 2009)
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