The glass room - Ann Cleeves
source : site auteur |
L'inspecteur Vera Stanhope est sollicitée par son voisin Jack pour retrouver sa compagne Joanna qui a disparu depuis plusieurs jours et dont il est sans nouvelle. Vera la retrouve rapidement; la jeune femme participe à un atelier d'écriture dans une maison retirée sur la cote, non loin de là, avec d'autres écrivains qui espèrent tous être publiés. Il faut dire qu'un des intervenants est Tony Ferdinand, un célèbre professeur d'un collège londonien qui, s'il n'est pas écrivain lui-même, a fait découvrir plusieurs nouveaux talents. Alors qu'elle arrive à la retraite pour avoir une discussion avec Joanna, Vera entend le cri d'une femme et se retrouve sur le lieu d'un crime : celui de Ferdinand. Si elle prend rapidement la direction des opérations afin que les secours et la sécurisation des lieux soit assurée, Vera ne peut diriger l'enquête car, Joanna étant sa voisine (et amie), il y aurait conflit d'intérêt. Une bonne occasion pour son sergent Joe Ashworth de montrer ce dont il est capable - même s'il sait pertinemment que Vera reste le chef.
Un bon roman ! Une intrigue bien menée, dans le milieu de l'écriture de romans policiers (le thème de l'atelier), malgré une petite baisse de régime dans le tiers final. Des personnages crédibles; j'aime bien Vera, très brute de décoffrage, pas très regardante d'elle-même mais fine dans ses enquêtes. Sa relation avec son défunt père (avec lequel elle a vécu jusqu'à sa mort) revient souvent dans ce roman. Comme je crois l'avoir déjà écrit dans un billet sur L'heure écarlate, j'aime beaucoup mieux le personnage de Vera dont je me sens plus proche.
photo : Ph. Matsas - source : site auteur |
Ce roman n'a pas (encore ?) été traduit en français mais si vous lisez l'anglais, je vous le recommande - ou alors Des vérités cachés (Hidden depths) ou Morts sur la lande (Taling tales).
(éd. Pan McMillan, 374 pp., 2012)
(éd. Pan McMillan, 374 pp., 2012)
Commentaires
Kathel: la série n'est pas vraiment nouvelle, car le premier tome est paru en 1999. Ah moins que tu parlais pour toi ? Je ne te propose pas mon exemplaire, car il a eu un petit accident (toutes les pages se sont décollées lorsque je l'ai lu au sauna ;-)