Maine - J. Courtney Sullivan
Ogunquit, Maine, USA - photo : makarl.wordpress.com |
Ayant lu beaucoup de bonnes critiques sur vos blogs à propos de ce roman et le précédent de l'auteur, je n'ai pas hésiter à l'acheter lorsqu'il est sorti en poche. Je me suis dis aussi que ce serait une bonne lecture "pré-estivale". Et cela l'a été. Sans pour autant déchaîner un enthousiasme délirant de ma part.
L'été approche et c'est l'occasion pour les différentes générations de la famille Kelleher de rejoindre leur maison de vacances du Maine; à tour de rôle et en se croisant plus ou moins, le "fil rouge" étant Alice, la grand-mère et propriétaire des lieux. L'endroit est synonyme de souvenirs, de repas familiaux, la petite plage privée, etc. Alice, la grand-mère est veuve depuis plusieurs années. Très pieuse, elle a un caractère fort tout en étant plutôt "vieille école". Maggie, sa petite-fille vient d'être quittée par son ami et découvre qu'elle est enceinte. Kathleen, sa mère, la fille aînée d'Alice a le même caractère très affirmé que sa mère avec laquelle les rapports sont pourtant très tendus. Comme ils le sont avec presque tous les membres de la famille. Divorcée, ancienne alcoolique, elle est partie refaire sa vie en Californie. Enfin, il y a aussi Ann Marie, la belle-fille d'Alice, la "desperate housewife" bon chic bon genre qui se veut proche d'Alice pour ce que les deux filles de celles-ci ne le sont pas (vraiment).
La structure du livre donne la parole à tour de rôle à un personnage. Après les quatre premiers chapitres (un pour chacune), je pensais qu'elles se retrouveraient toutes dans cette fameuse maison de vacances et que la bataille commencerait. Mais non; pour cela, il m'a fallu attendre les (environ) cent cinquante dernières pages. Heureusement que j'avais commencé à trouver un intérêt au livre avant ! Encore que, je me suis accrochée parce que j'ai quand même dû attendre le milieu du livre (500 pp. au total). C'est probablement parce que ce roman se lit très facilement que j'y suis arrivée, car normalement, j'abandonne après environ 50-70 pp. si je n'ai pas accrochée.
In fine, cela a été un agréable moment. Sans plus.
J. Courtney Sullivan - source : site New York Times |
Julie Courtney Sullivan (née en 1982) a grandi à Boston et a étudié la littérature avant de s'installer à New York et travailler comme journaliste. A côté de ses romans, elle a aussi écrit des essais (entre autres sur le féminisme).
(éd. Le livre de poche, traduit par Camille Lavacourt, 2014)
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