The dying of the light - Michael Dibdin
Dans une maison de retraite anglaise, Mrs Bryant est morte et Mr Channing est blessé, soit disant lors de sa tentative de fugue. Rosemary Travis et son amie Dorothy Davenport, amatrices de roman policier, s'interrogent : n'a-t-on pas plutôt aidé Mrs Bryant à mourir et Mr Channing n'a-t-il pas réellement été attaqué par le chien du directeur comme il le prétend ? De plus, on apprend que le bénéficiaire du testament de Mrs Bryant est le directeur de l'établissement... Bien décidées à ne pas être les prochaines sur la liste, les deux amies décident de mener l'enquête. Mais Dorothy, atteinte d'un cancer en phase terminale, doit être transférée à l'hôpital et le matin même de son départ, elle est retrouvée morte. Rosemary va devoir redoubler d'effort pour orienter l'inspecteur Jarvis et le persuader que son amie ne s'est pas suicidée comme le laissent supposer les indices retrouvées dans sa chambre.
Un roman policier "golden age" fort plaisant et drôle, particulièrement lors des joutes verbales entre Rosemary et Dorothy puis entre Rosemary et Jarvis. On y retrouve tous les codes du "whodunit" classique avec lesquels Dibdin ne se prive pas d'user, abuser, détourner et s'en amuser. A la fois hommage et pastiche, tout en pointant du doigt le système médical/social anglais.
J'ai vraiment passé un bon moment ! J'ai seulement regretté que l'intrigue soit un peu longue à se mettre en place; la seconde partie m'a beaucoup plus amusée, et tant pis pour la fin quand même un peu tirée par les cheveux.
Un grand merci à Niki qui m'a envoyé son exemplaire et grâce à qui j'ai pu découvrir cet auteur anglais que je ne connaissais pas du tout.
source : site The Telegrah |
Michael Dibdiin (1947-2007) a étudié en Grande-Bretagne et au Canada. Après quatre ans comme enseignant à l'université de Pérugia (I), il rentre en Angleterre et écrit romans et articles pour la presse. Ses romans ont reçu de nombreux prix et ont été salués par de nombreux auteurs, dont Ruth Rendell.
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