Ecrire au Japon. Le roman japonais depuis les années 1980 - Mariko Ozaki

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Juste quelques lignes pour conseiller cet essai très intéressant aux amoureux de la littérature japonaise. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une histoire littéraire mais un ensemble de réflexions sur l’évolution des trente dernières années, soit depuis la parution de Kitchen de Banana Yoshimoto et de La ballade de l’impossible de Haruki Murakami. Pour M. Ozaki, ces deux romans essaient de se rapprocher au maximum de leurs lecteurs, aussi bien dans la langue utilisée que dans l’expression des sentiments des personnages. Le but étant que d’effacer les barrières de la traduction pour qu’ils soient lisibles de la même manière partout dans le monde. 

M. Ozaki explique également l’apport des nouvelles technologies dans l’écriture des auteurs japonais, notamment par le fait qu’en tapant leurs textes avec un ordinateur, l’écriture se fait de horizontalement de gauche à droite et non plus verticalement, de droite à gauche. Un autre point intéressant est qu’en utilisant un clavier avec des caractères romains, l’ordinateur transcrit les idéogrammes sans toujours pouvoir correctement et parfaitement exprimer les pensées de l’auteur mais en lui ouvrant la porte à de nouvelles idées, pensées, etc. 

Un (trop) long chapitre examine l’influence des prix littéraires sur l’évolution de la littérature nippone. 

A la fin de l’ouvrage, une bonne bio-bibliographie des auteurs cités permet de piocher des idées de futures lectures. 

(éd. Phlippe Picquier, 2012) 
(photo couverture : site éditeur)

Commentaires

Golovine a dit…
Je voulais absolument laisser un message sur Dermot Bolger. J'ai acheté ce livre et tout aussitôt prêté ... si bien que je ne l'ai pas encore lu. Je partage avec toi un amour absolu de la littérature irlandaise et me réjouis d'autant plus du retour du bouquin pour m'y plonger ! Par contre, en l'état, je ne me sens pas de lire un essai ... même sur la littérature japonaise. Amitiés chère lewerentz
claudialucia a dit…
C'est génial ce que je viens d'apprendre en te lisant, que utiliser un ordinateur peut influer sur des écrivains japonais (et pas seulement des écrivains d'ailleurs)et modifier jusqu'à la pensée. On ne s'en doute pas car on ne réfléchit pas au processus de la lecture et de l'écriture mais ensuite cela paraît évident! Un essai intéressant donc!
Anonyme a dit…
Mariko est un prénom féminin. C'est madame Ozaki qui signe le livre, pas monsieur...
lewerentz a dit…
Bonjour Anonyme,
Oui, je sais que Mariko est un prénom féminin. Le M. était pour l'initiale de son prénom ;-)
Anonyme a dit…
Précision pour M. et Mariko. Dans les autres textes que j'ai lus ici, les prénoms étaient écrits au complet. Voilà pourquoi j'ai pensé que le M. était l'abréviation de monsieur... Risque de confusion, alors.
lewerentz a dit…
Bonjour Anonyme,
Pas de souci ! ;-)
Merci de votre passage sur le blog.

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