La ballade de l'impossible - Haruki Murakami
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Watanabe se souvient de ses années
d’université, de son ami Kizuki qui s’est suicidé et de la petite amie de
celui-ci, Naoko, avec laquelle il devient très lié par un complexe sentiment d’amour-amitié. La jeune fille tombe en dépression et part se soigner dans
les montagnes. Parallèlement, Watanabe rencontre Midori, une étudiante un peu
fofolle, pleine de vie, mais qui n’a pas eu une existence facile. Le roman
oscille principalement autour de ses deux relations qui représente un peu le
passé et la mort (Naoko), et le futur et la vie (Midori).
J’ai adoré ce roman ! C’est subtile, beau, parfois plus cru (scènes sexuelles) mais toujours agréable, coulant, simple et fluide ; une bouffée d’oxygène et de poésie. C’est le troisième roman de Murakami que je lis et probablement mon préféré. J’ai lu dans certaines critiques que ce texte étant un de ses premiers, son style n’est pas encore autant abouti que dans ses suivants. Peut-être… je laisse cela aux spécialistes ; moi, j’ai été charmée.
J’ai beaucoup aimé le passage qui décrit la visite du narrateur au sanatorium de Naoko. C’est très fort et émouvant, et on fait la connaissance d’un personnage extraordinaire, Reiko, une jeune femme musicienne qui dévoile son histoire à Watanabe.
« Quand Kizuki était mort, j’avais appris quelque chose. Et j’étais résigné. Ou du moins je le croyais. J’avais découvert que la mort n’était pas à l’opposé de la vie, mais en faisait partie. C’était vrai. Vivre fait que nous créons en même temps la mort. Mais ce n’était qu’une partie de la vérité. » (p. 417)
(éd. 10-18, 2007)
(photo auteur : site Internet The Guardian)
J’ai adoré ce roman ! C’est subtile, beau, parfois plus cru (scènes sexuelles) mais toujours agréable, coulant, simple et fluide ; une bouffée d’oxygène et de poésie. C’est le troisième roman de Murakami que je lis et probablement mon préféré. J’ai lu dans certaines critiques que ce texte étant un de ses premiers, son style n’est pas encore autant abouti que dans ses suivants. Peut-être… je laisse cela aux spécialistes ; moi, j’ai été charmée.
J’ai beaucoup aimé le passage qui décrit la visite du narrateur au sanatorium de Naoko. C’est très fort et émouvant, et on fait la connaissance d’un personnage extraordinaire, Reiko, une jeune femme musicienne qui dévoile son histoire à Watanabe.
« Quand Kizuki était mort, j’avais appris quelque chose. Et j’étais résigné. Ou du moins je le croyais. J’avais découvert que la mort n’était pas à l’opposé de la vie, mais en faisait partie. C’était vrai. Vivre fait que nous créons en même temps la mort. Mais ce n’était qu’une partie de la vérité. » (p. 417)
(éd. 10-18, 2007)
(photo auteur : site Internet The Guardian)
Commentaires
Alinea: bonne lecture ! Merci du passage sur le blog; je vais aller farfouiller dans le tien ;-)
Maggie: Lequel as-tu lu ? C'est vrai que certains ont l'air bizarre et ne me tentent pas du tout.