Bliss - Katherine Mansfield
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Quand les éditeurs ont la bonne idée de proposer des collections pas chères à leurs lecteurs, il est difficile de résister et après Shirley Jackson, je suis passée à Katherine Mansfield – ce qui est un peu le grand écart, je vous l’accorde ;-) D'ailleurs, j’aurais encore l’occasion d’en faire un, car j’ai encore un P. G. Wodehouse qui m’attend dans la même collection.
Le recueil comprend trois nouvelles. « Bliss » (1920) et « The doll’s house » (1923) ne m’ont pas vraiment convaincue. En les lisant, j’ai pensé à F. Scott Fitzgerald - mais en moins bien. Apparemment, K. Mansfield est souvent comparée à Virginia Woolf (qui, d’ailleurs, l’admirait), mais j'ai trouvé le style très différent - en tout cas pour ces textes-ci.
Par contre, le second texte, « The daughters of the late colonel » (1922) m’a beaucoup plu. Il raconte la situation de deux sœurs célibataires, déjà assez âgées, après le décès de leur père. Un père pour lequel elles avaient beaucoup de respect, oubliant probablement de vivre pour elles-mêmes.
Katherine Beauchamp Mansfield (1888-1923) est née à Wellington dans une famille de la classe moyenne apparentée à l’écrivain Elizabeth von Arnim. En 1906, elle s’éprend d’une femme, ce qui cause un scandale, puis d’un violoncelliste - elle-même jouait très bien. Son père ayant refusé qu’elle en fasse son métier, elle étudie la comptabilité et part à Londres en 1908 où elle rencontre V. Woolf (qui admirait son style) et D. H. Lawrence avec qui elle co-fondera une revue littéraire. Ses premiers textes sont publiés dès 1910 et, en 1918, elle apprend qu’elle est atteinte de tuberculose ; elle s’établit alors avec son mari en Italie, en Suisse puis en France où elle mourra en 1923.
(éd. Penguin, coll. Mini Modern Classics, 2011)
(photo : wikipedia)
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