Poirot quitte la scène - Agatha Christie
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Âgé et arthritique, Hercule Poirot est de retour à Styles Court, le lieu de sa première enquête en Angleterre (La mystérieuse affaire de Styles). Le manoir est devenu une pension et Poirot est déterminé à découvrir qui est X, un meurtrier mystérieux qui, selon lui, y séjourne. Si ses légendaires "petites cellules grises" fonctionnent encore parfaitement, il a besoin des yeux et des oreilles du capitaine Hastings pour résoudre cette dernière énigme.
Selon le détective, X a été auparavant mêlé à cinq autres morts, mais à chaque fois de manière suffisamment distancé pour ne pas être inquiété. Parmi les autres résidents, il y a le professeur Franklin et son épouse Barbara, Sir Carrington, un ami d’enfance de celle-ci, Mrs Craven, son infirmière, Stephen Norton, un passionné d’ornithologie, le major Allerton, séparé de son épouse et coureur de jupons, Miss Cole, le colonel Luttrel et son épouse, les nouveaux propriétaires des lieux, et Judith, la fille cadette d’Hastings et l’assistante de Franklin qui semble également très proche d’Allerton.
Dès le début du roman, Poirot clame qu’il sait qui est le coupable mais ne veut pas le révéler à Hastings par peur de faire capoter son plan pour confondre le meurtrier. Ceci m’a, évidemment, passablement agacée mais plus j’avançais dans le récit, plus la découverte de l’assassin m’intéressait finalement assez peu. D’autant que la solution est, à mon sens, plutôt tirée par les cheveux. Elle est révélée à Hastings dans une confession écrite de Poirot et qui lui est transmise quatre mois après la mort du détective.
Si l’intrigue ne m’a donc pas passionnée, j’ai bien aimé le fait qu’un des suspects soit la propre fille d’Hastings, car ceci permet à Agatha Christie d’écrire quelques belles pages sur les relations parents-enfants.
L’ensemble du texte est empreint de mélancolie, car le lecteur, tout comme Poirot, sait que la fin est proche. Le détective va mourir, tout n’est plus qu’une question de mois.
Lu dans le cadre du challenge Agatha Christie organisé par George.
Selon le détective, X a été auparavant mêlé à cinq autres morts, mais à chaque fois de manière suffisamment distancé pour ne pas être inquiété. Parmi les autres résidents, il y a le professeur Franklin et son épouse Barbara, Sir Carrington, un ami d’enfance de celle-ci, Mrs Craven, son infirmière, Stephen Norton, un passionné d’ornithologie, le major Allerton, séparé de son épouse et coureur de jupons, Miss Cole, le colonel Luttrel et son épouse, les nouveaux propriétaires des lieux, et Judith, la fille cadette d’Hastings et l’assistante de Franklin qui semble également très proche d’Allerton.
Dès le début du roman, Poirot clame qu’il sait qui est le coupable mais ne veut pas le révéler à Hastings par peur de faire capoter son plan pour confondre le meurtrier. Ceci m’a, évidemment, passablement agacée mais plus j’avançais dans le récit, plus la découverte de l’assassin m’intéressait finalement assez peu. D’autant que la solution est, à mon sens, plutôt tirée par les cheveux. Elle est révélée à Hastings dans une confession écrite de Poirot et qui lui est transmise quatre mois après la mort du détective.
Si l’intrigue ne m’a donc pas passionnée, j’ai bien aimé le fait qu’un des suspects soit la propre fille d’Hastings, car ceci permet à Agatha Christie d’écrire quelques belles pages sur les relations parents-enfants.
L’ensemble du texte est empreint de mélancolie, car le lecteur, tout comme Poirot, sait que la fin est proche. Le détective va mourir, tout n’est plus qu’une question de mois.
Lu dans le cadre du challenge Agatha Christie organisé par George.
(éd. Le livre de poche, 1993)
(photo auteur : babelio.com)
(photo auteur : babelio.com)
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