La promesse de l'ange - Violette Cabesos & Frédéric Lenoir
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Mais voici de quoi il retourne :
Au début de l’an mille, frère Roman est chargé de poursuivre la construction de la nouvelle abbaye du Mont-Saint-Michel, à la suite du décès de son maître. Son travail est toutefois rapidement bouleversé après un accident qui l'oblige à l'immobilité pendant plusieurs semaines. Il est soigné, hors les murs du monastère, par Moïra, une jeune femme qui pratique la médecine de ses ancêtres celtes. Tous deux tombent amoureux l'un de l'autre mais leurs rencontres secrètes sont découvertes par un autre moine jaloux qui accuse Moïra de sorcellerie. Lors de son procès, elle refuse de renier ses dieux et finit par mourir après avoir supplier Roman de modifier en partie ses plans pour l'abbaye, car celle-ci se trouve sur un ancien site celte. Pourquoi ?
De nos jours, Johanna, une archéologue médiéviste, effectue des fouilles à Cluny puis au Mont-Saint-Michel, à la recherche du lien entre les deux sites. Si elle connaît bien Cluny, le site normand lui est quasiment inconnu et "l’effraie" depuis qu’elle l’a visité enfant avec ses parents et y a rêvé d’un moine pendu et décapité.
Les deux histoires finiront, on s’en doute, par se rejoindre.
Le roman alterne les chapitres au présent et ceux qui se déroulent au Moyen-Age. Dans les deux cas, le texte est très documenté et on peut faire confiance à F. Lenoir, sociologue des religions, quant à la véracité des faits. Toutefois, j’avoue que j’ai souvent trouvé "qu’il y a en avait trop". Certes, on enrichit sa culture générale, c'est intéressant, mais j’avoue que j’avais parfois envie de plus de légèreté (honte à moi ; on dira que c’est l’effet été !) et il me semble que le récit n’aurait pas souffert de quelques coupures.
Donc dans l’ensemble assez déçue mais, par contre, tout cela donne envie d’aller faire un petit tour en Normandie ;-)
photo : normandie-tourisme.fr |
Je ne sais pas pour vous, mais moi, en été, j'ai souvent envie de lectures que je qualifie de "pas trop prise de tête". ;-)
Plus jeune, je voulais être archéologue et j'ai toujours été intéressée par le Moyen-Age; alors lorsque j'ai vu ce roman en librairie, malgré son épaisseur, je me suis dis qu'il devrait combler mes attentes. Hélas, je me suis trompée.
Plus jeune, je voulais être archéologue et j'ai toujours été intéressée par le Moyen-Age; alors lorsque j'ai vu ce roman en librairie, malgré son épaisseur, je me suis dis qu'il devrait combler mes attentes. Hélas, je me suis trompée.
Mais voici de quoi il retourne :
Au début de l’an mille, frère Roman est chargé de poursuivre la construction de la nouvelle abbaye du Mont-Saint-Michel, à la suite du décès de son maître. Son travail est toutefois rapidement bouleversé après un accident qui l'oblige à l'immobilité pendant plusieurs semaines. Il est soigné, hors les murs du monastère, par Moïra, une jeune femme qui pratique la médecine de ses ancêtres celtes. Tous deux tombent amoureux l'un de l'autre mais leurs rencontres secrètes sont découvertes par un autre moine jaloux qui accuse Moïra de sorcellerie. Lors de son procès, elle refuse de renier ses dieux et finit par mourir après avoir supplier Roman de modifier en partie ses plans pour l'abbaye, car celle-ci se trouve sur un ancien site celte. Pourquoi ?
De nos jours, Johanna, une archéologue médiéviste, effectue des fouilles à Cluny puis au Mont-Saint-Michel, à la recherche du lien entre les deux sites. Si elle connaît bien Cluny, le site normand lui est quasiment inconnu et "l’effraie" depuis qu’elle l’a visité enfant avec ses parents et y a rêvé d’un moine pendu et décapité.
Les deux histoires finiront, on s’en doute, par se rejoindre.
Le roman alterne les chapitres au présent et ceux qui se déroulent au Moyen-Age. Dans les deux cas, le texte est très documenté et on peut faire confiance à F. Lenoir, sociologue des religions, quant à la véracité des faits. Toutefois, j’avoue que j’ai souvent trouvé "qu’il y a en avait trop". Certes, on enrichit sa culture générale, c'est intéressant, mais j’avoue que j’avais parfois envie de plus de légèreté (honte à moi ; on dira que c’est l’effet été !) et il me semble que le récit n’aurait pas souffert de quelques coupures.
Donc dans l’ensemble assez déçue mais, par contre, tout cela donne envie d’aller faire un petit tour en Normandie ;-)
(éd. Le livre de poche, 2010)
Commentaires
pour ce qui est de "lectures légères", il n'y a pas de raison d'avoir honte - moi j'en ai envie toute l'année, pas uniquement au moment des vacances ;)