Dédale et angoisse ...

Entretemps, une copine est venue dans la cuisine. Elle aimerait du poulet pour faire un émincé pour deux personnes. Je dis « pas de problème », j’ouvre le frigo et plein de bidoche puante dégringole. La viande n’est pas emballée. Il y a de tout, en quantités astronomiques. Là, je me mets à paniquer sérieusement. Je regarde autour de moi et réalise alors que je ne suis pas dans mon appartement ! Ah merde, me dis-je, je me suis gourée. Je réunis toutes mes affaires et entreprends de regagner MON appartement. Je circule dans des couloirs interminables, je cherche, j’essaie d’ouvrir des portes, je pleure, je rencontre un copain, pleure à gros sanglots dans ses bras, il n’a pas l’air de croire à mon histoire, je monte et descends à nouveau des escaliers. Partout où je vais, de gros travaux de maçonnerie sont en cours. Je me dis, c’est pas vrai, je rêve, mais non ce n’est pas un rêve, c’est la réalité, quelle horreur.
Quelques ouvriers errent là au travers et personne ne peut me renseigner. Je saute dans une voiture, une espèce de van industriel et je circule à vive allure dans toutes les rues pour trouver mon propriétaire. Finalement, je le trouve et il me dit « ah oui c’est juste, il y a eu d’importants travaux en votre absence, votre appartement n’est plus accessible par le chemin habituel. Venez, je vais vous montrer ». Je le suis tout en l’agonisant d’injures, le menaçant de l’Asloca (une association de protection des locataires) et du tribunal, je hurle des injures et lui, tranquille, continue son chemin, sans même s’assurer que je le suis. Après des pérégrinations sans fin dans des lieux déserts, nous arrivons à la porte de mon appartement. La nouvelle porte pour y accéder est une de ces portes de 30 cm. d’épaisseur en béton, de celles qu’on trouve habituellement dans les abris antiatomiques. La porte est barricadée. On ne peut pas entrer debout, il faut ramper et à l’intérieur, je vois que tout, mais alors TOUT, a été peint en blanc : les murs, les meubles, les tableaux, les fenêtres, les ustensiles de cuisine, les chaises, les bibelots, les chaussures, les tapis. … J’écume à nouveau de rage, empoigne mon propriétaire au collet avec l’envie de le tuer carrément …
... et à ce moment-là, un besoin urgent me réveille !
Voilà mon rêve. Il est encore terriblement réel et je suis carrément traumatisée ! A part ça, tout va bien, je commence la semaine pleine d’énergie grâce au fait que j’ai pu partager avec vous mes délires oniriques. Merci de votre bienveillante lecture et toutes mes amitiés.
... et à ce moment-là, un besoin urgent me réveille !
Voilà mon rêve. Il est encore terriblement réel et je suis carrément traumatisée ! A part ça, tout va bien, je commence la semaine pleine d’énergie grâce au fait que j’ai pu partager avec vous mes délires oniriques. Merci de votre bienveillante lecture et toutes mes amitiés.
Source photo L'Internaute
Commentaires
le passage sur les ouvriers m'a fait sourire : non, ce n'est pas un cauchemar, juste la réalité ! ;-)