Amours fragiles - Beuriot & Richelle

Le dernier printemps (tome 1)
Allemagne, 1932. Martin, lycéen, désapprouve l’intérêt de son père sur les bénéfices à tirer de l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Mais il ne le dit pas. Il poursuit ses études, se joint à ses amis pour quelques soirées et découvre l’amour lors de l'arrivée de Katarina, sa nouvelle voisine, juive. Mais Martin est très timide et n’ose pas se rebeller ouvertement contre son père ni s'ouvrir de ses sentiments à Katarina.
 
Un été à Paris (tome 2)
Paris, 1939. Martin a quitté l’Allemagne sous prétexte de commencer un doctorat à Paris. Il sert de secrétaire quelques heures par semaine à un vieil historien, partage un logement avec Henry, un compatriote et se lie avec Maria, l’ami de celui-ci. Toujours épris de Katarina, il la revoit épisodiquement. Elle travaille comme journaliste. Les événements commencent à se durcir pour les juifs et les Allemands.
 
Maria (tome 3)
1943. Martin est maintenant dans le sud-est de la France mais a été recruté par l’armée allemande et s’occupe d’ennuyeuses tâches administratives. Il rend régulièrement visite à Katarina qui vit non loin de là avec Gance, un ami commun, dont elle se fait passer pour l’épouse. Maria, qui est retournée en Allemagne, est passée dans la résistance.
 
Katarina (tome 4)
Cologne, 1940. Martin travaille dans une caserne et s’ennuit. Muté à Paris, il retrouve Katarina qui travaille à toujours comme journaliste mais doit abandonner son poste après plusieurs contrôles de son identité. Elle ne sort plus qu’en compagnie de Martin dont l’uniforme est source d’assurance pour elle. Par ailleurs, les choses se compliquent pour l’oncle de Katarina dont l’usine (juive) passe sous contrôle des autorités.
 
Quatre beaux albums qui mêlent l’Histoire et une série d’histoires qui s’entremêlent tout en formant un tout cohérent. J’ai bien aimé le fait que l’histoire est narrée par Martin.
 
Les dessins des trois premiers albums sont très élégants, déliés, fluides et fins, avec des décors et costumes « années folles » très chouettes. Le premier volume est, à mon avis, particulièrement réussi. J’ai moins aimé les portraits de Katarina dans le quatrième tome ; je leur trouvais un côté trop caricatural.

Vue la fin du tome 4, je pense qu’un autre (ou des autres) va (vont) suivre.

Vous pouvez voir des extraits des planches sur le site de l’éditeur : http://www.casterman.fr/ et le site consacré à la série : http://www.amoursfragiles.blogspot.com/

(éd. Casterman, 2001, 2006, 2007, 2009)

Commentaires

Cecile a dit…
Merci pour cette découverte de bd. Je ne connaissais pas du tout et cette période de l'Histoire m'intéresse donc cela tombe bien !
lewerentz a dit…
Cécile: bonne lecture !

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